Comme
tout corps, tous
les gaz peuvent participer à
l'effet de serre (dans des proportions évidemment plus ou
moins importantes) en bloquant les rayonnements peu
énergétiques.
Plus précisemment,
l'atmosphère est constitué à 99%
d'azote et d'oxygène, qui sont des
molécules bi-atomiques ayant comme seul degré de
liberté celui de vibrer longitudinalement : N=N et O=O
absorbent l'énergie dans l'IR, au delà de 16
microns. Selon la formule
de Wien, leurs effets se
situent sous la barre des 180K, ou -90°C. L'azote
et l'oxygène sont donc transparents dans nos
températures normales.
Mais l'atmosphère
possède d'autres gaz (inférieur au % en
quantité), qui sont :
- l'argon : (1%). Gaz
extrêmement stable (molécule monoatomique), il
n'est pas cité comme participant à l'effet de
serre.
- la vapeur d'eau : (0,3%),
dont la complexe molécule H2O vibre à 2,5-3 et
6,2-6,5 µm, et au delà de 11 µm. Selon
la formule
de Wien, la plage 6,2-6,5µm correspond aux
température de 200°C, et au delà de
11µm à moins de -10°C.
- le gaz carbonique : (0,05%),
dont la molécule CO2 également complexe vibre
à 4,3 µm, et au delà de 15
µm. Au delà de 15µm correspond
à une température inférieure
à -80°C. Il n'est pas compris par l'auteur que de
part sa longueur de vibration (et sa très faible
quantité) le gaz carbonique puisse avoir un tel effet de
serre (certains estimant que l'effet de serre est dû pour les
2/3 par la vapeur d'eau, et pour 1/3 par le gaz carbonique).
- les autres gaz : on estime que la
couche d'ozone (située hors troposphère) aux
conditions "normales" représenterait une couche de 3
mm ; la quantité de méthane
serait du même ordre de grandeur. A titre de
comparaison, la vapeur d'eau représenterait une couche de plus de 30 m,
soit 10.000 fois plus.
Quoiqu'il en soit, le principal gaz à
effet de serre est la vapeur
d'eau (et non le gaz carbonique
!)